Qiu Zhijie, c-print, 1994
L’artiste chinois Qiu Zhijie, comme beaucoup d’autres dissidents, a fait sa percée internationale dans les années 1990. En utilisant des techniques traditionnelles alliées aux nouveaux supports technologiques, il rompt avec les dogmes imposés dans son pays. Dans son travail, il oppose le mot et l’image et brouille la frontière entre fiction et réalité. Ses points de vue socialement critiques encouragent le spectateur à prendre conscience de lui-même et de l’étendue de sa communauté.
L’œuvre cali-photographique ‘Tattoo II’ montre son autoportrait peint digitalement avec le caractère chinois ‘Bu’, qui signifie ‘négation’. En tant que jeune artiste, il a déjà étudié l’impact des symboles sur l’identité personnelle. Et posé la question critique de savoir si l’indépendance individuelle peut encore être atteinte au sein d’une structure socio-politique constituée uniquement de règles.
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